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Assassin's Creed

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Assassin's Creed Empty Assassin's Creed

Message par Le Loup Sam 4 Aoû - 19:26

Sorti en 2008 sur PC (la version testée), Assassin's Creed s'est assez vite fait un nom dans le milieu. Il s'agit d'incarner un membre de la confrérie des Hachichioun (mot arabe (mal orthographié) qui donnera le mot français "assassin") pendant la troisième Croisade. Déchu de son rang pour son extrême arrogance et vanité, Altaïr va devoir prouver à son maître qu'il est capable de respecter le credo des assassin... the assassin's creed !

Histoire : L'histoire est bien plus surprenant que la jaquette ne voudrait le faire croire. Tout d'abord parce qu'on n'incarne pas vraiment Altaïr, mais un certain Desmond Miles. Desmond est un descendant d'Altaïr vivant dans ce qui semble être les années 2010 (il me semble que 2012 est cité comme l'année où se déroule l'histoire). Il est prisonnier de scientifiques pour le moins mystérieux qui veulent utiliser ce qu'ils appellent sa mémoire génétique dans le but de retrouver quelque chose qui leur est très important. Desmond, dans une machine appelée Animus, revit donc les actions de son ancêtre, d'où le fait que le joueur peut "incarner" Altaïr.
Un scénario donc bien ficelé, bien qu'assez prévisible dès lors que l'on a toutes les infos en main !


Test du loup.
La première chose qui m'a frappé et l'extrême similarité entre ce jeu et Prince of Persia. En effet, tout comme le prince (dont le nom m'échappe), Altaïr est passé maître dans l'escalade de façade, le combat d'épée, l'équilibre sur les poutres, etc... Mais ce qui m'avait déçu dans Prince of Persia (PoP) était le fait qu'il y ait trop "d'acrobatie" pour pas assez de "combat". Autant lever le voile tout de suite : Assassin's Creed rééquilibre parfaitement la balance. Bien que le credo des assassin stipule qu'on ne tue pas pour le plaisir, rien n'empêche le joueur de trucider un soldat sous les yeux de ses collègues pour déclencher une bonne bagarre dans les rues de Jérusalem ! Razz
À propos de Jérusalem, parlons donc des villes. Elles sont au nombre de quatre : Damas, Acre, Jérusalem, Masyaf, ainsi que le "Royaume", une sorte d'immense carrefour qui lie toutes les villes entre elles. Autant être clair : les villes sont terriblement bien rendues ! Il ne s'agit pas là de parcours, de couloirs à suivre pour atteindre la cible, mais bien d'univers totalement libres où (presque) tout est permis ! Les graphismes sont à couper le souffle et l'environnement vraiment est immense en plus d'être totalement libre !
La maniabilité en revanche est assez loin d'être instinctive. Le personnage possède en effet deux profils : actif et passif. Le même bouton utilisé en profil actif ou passif peut avoir des effet parfaitement opposé. Malgré cela, une fois pris en main, diriger Altaïr est un vrai plaisir ! C'est tout l'art de l'assassin que de préparer son action, choisir le bon moment, frapper au bon endroit pour ensuite prendre la fuite par la bonne ruelle et se dissimuler au bon endroit pour échapper à ses poursuivants.
Si cependant vos poursuivants vous rattrapent, l'affrontement est inévitable. Parlons donc des combats. Il s'agit de combats "Live" où Altaïr peut attaquer, se défendre, contre-attaquer, esquiver, changer de cible... En un mot, assez riche. Mais concrètement, dès lors que les ennemis sont plus de deux ou trois, le combat prend très vite une allure répétitive : l'attaque étant rendue trop dangereuse en ce qu'elle découvre la garde, le joueur n'a pas vraiment d'autre choix que d'attendre patiemment que l'un des ennemis n'attaque pour utiliser une contre-attaque, pouvant être fatale. Pour cela, une bonne coordination est requise par le joueur, comme dans tous les aspects un peu tendus du jeu.
Mais croyez-moi, on a largement le temps de s'habituer. Pour pouvoir regagner son ancien rang, Altaïr va devoir éliminer 9 personnes différentes. Mais ces 9 personnes ne sont pas des péquenots que l'on assassine discrètement au coin d'une rue en lui plantant discrètement sa lame cachée dans le dos. Non, ce sont d'éminentes personnalités qui sont le plus souvent très bien protégées. Préalablement à chaque assassinat, il faut donc mener l'enquête dans la ville, ce qui est l'occasion de beaucoup de choses : aider des citoyens qui se font agresser par des soldats, grimper en haut des minarets pour pouvoir avoir un point de vue qui nous dévoile les objectifs, préparer sa fuite en assassinant discrètement quelques gardes qui pourraient se trouver dans le passage... Bref, on ne peut pas y aller vraiment la bouche en coeur. Mais si ce genre de "mini-missions" est vraiment très divertissant pour les trois-quatre premiers assassinats, il devient réellement lassant pour la suite. Il s'agit en effet assez souvent des mêmes choses : interroger (pour ne pas dire casser la gu*ule) à un type, aider des confrères pour leur mission, dérober des informations, épier une conversation... À force, ça devient réellement lassant, surtout que l'on est impatient de connaître la suite parce que l'intérêt du scénario grandit très très rapidement !

Conclusion : malgré une prise en main difficile et une certaine tendance à la répétition, Assassin's Creed mérite sa réputation. Ses graphismes sublimes, son intrigue recherchée, ses nombreuses quêtes annexes et surtout son univers totalement libre, qui n'a rien à voir avec ces "couloirs" que sont devenus certains RPG, permet une immersion totale dans ce moyen-orient du XIIème siècle !
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Assassin's Creed Empty Re: Assassin's Creed

Message par Le Loup Lun 3 Sep - 20:25

Sorti en 2010 sur PC, Assassin’s Creed II est la suite exacte d’Assassin’s Creed (oui, je sais, mais on sait jamais, je préfère préciser).
L’histoire se passe donc juste après la fin d’AC I, dans le présent où, pour la faire très courte, il faut désormais exploiter un autre souvenir.
L’autre souvenir se passe plusieurs siècles plus tard, dans une Italie de la Renaissance, vers 1576, si mes souvenirs sont bons. Nous sommes… enfin, il se souvient de… Bref, je vous présente Ezio Auditore, le cadet de la famille Auditore, une grande famille de banquier de Florence.
Après une assez longue introduction (comme dans le premier, mais je le trouve vraiment plus classe) et un rebond de scénario, votre petit Ezio, 17 ans (mais vachement bien baraqué, quoi…), découvrira dans la malle de son père un costume blanc à capuche qu’il enfilera sur une musique dantesque bien que rapide (moins de trente secondes). Puis, malgré les efforts d’Ezio (et les vôtres qui pianotez comme un dingue derrière votre ordi/console), votre père et vos deux frères seront exécutés publiquement. Alors en position de faiblesse, votre seule issue est la fuite. Mais vous reviendrez afin de jeter la lumière sur le complot qui a détruit votre famille et qui menace toute l’Italie, si ce n’est le monde entier.

Donc comme AC I, on a un assez bon scénario, bien que je déplore qu’il soit basé en immense partie sur la vengeance. Sans faire trop de spoil, je dirais juste que le dénouement, à l’instar du premier opus, est tout simplement bluffante, malgré un scénario général assez plat et quelques rebondissements assez mous.

Passons maintenant au test proprement dit.
La maniabilité du personnage est globalement la même qu’au premier opus, avec quelques ajouts qui, à mon goût, ne sont pas forcément une réussite. En effet, dans le premier opus, le nombre d’armes s’élevait à quatre (cinq parce que l’une d’elle peut être utilisée de deux manières différentes) et chacune d’elle pouvait rapidement être accessible via les touches numériques en haut du clavier. Mais dans celui-ci, il y en a quelque chose comme douze et les développeurs ont choisi de ne garder que quelques raccourcis : un pour la lame secrète et une pour l’arme principale (comprenez l’épée). Ce qui fait que spontanément, on n’utilise pas les autres armes et on perd un des aspects cool du jeu. Par exemple, c’est trop cool d’avoir des bombes fumigènes pour s’échapper. Mais bon, en plein combat, appuyer sur A, sélectionner avec la souris, réappuyer sur A, désolé, mais ça casse le rythme.
Ah bah tant que j’y suis, parlons-en des combats. Dans l’opus précédent, ils étaient rapidement répétitifs en raison du manque de technique mais pas encore trop difficiles. Là, c’est… controversé. Les combats sont variés, c’est vrai, puisqu’on a désormais droit à des ennemis de classes différentes. Ce qui signifie que la contre-attaque mortelle, l’attaque la plus utilisée et la plus pratique, ne marche pas toujours. Ils ont en effet désormais des barres de vie et à moins d’avoir affaire au péon de base, il faudra souvent plus de quatre coups pour venir à bout d’un seul ennemi. Alors imaginez-vous lorsque vous vous faites courser par la moitié de la ville ! Pour contrer ça, une astuce que je n’ai découverte qu’à la fin du jeu : la lame secrète est bien plus maniable en combat qu’elle ne l’était dans le premier opus et elle en revanche, c’est le coup fatal assuré à condition de réagir au bon moment.
Cette barre de vie devient aussi un vrai problème lorsque, dans le I, on était habitué à décimer un archer depuis un autre toit avec un couteau de lancer. Désormais, il en faudra deux. Et entre le premier et le deuxième, ce tocard peut au choix bouger ou vous décocher une flèche. Bref. Rien de mieux dans ce cas d’arriver par derrière et de lui enfoncer la lame secrète dans le c… le cou.

Sinon, à part ces quelques détails, je dirais quand même que le jeu est plus que plaisant.
L’aspect RPG est extrêmement développé avec l’ajout du nerf de la guerre : l’argent. Et qui dit argent dit achats. On a donc à disposition des médecins qui peuvent vous vendre des remèdes, des forgerons qui vous vendent armes, armures et mes préférés, des tailleurs qui peuvent teindre vos vêtements. En effet, pourquoi le blanc lorsque le noir est tellement plus stylé ? Very Happy Donc pour rapidement survoler la gamme de couleurs, on peut passer du blanc au noir en passant par l’acajou, le bleu, l’émeraude… mais soyons honnêtes, les couleurs ne changent pas tant que ça. Mais l’intention et les résultats sont quand même bons.
Ezio, par la suite de l’histoire, administre d’ailleurs une ville qui lui rapporte des revenus. Donc encore plus d’argent !! Very Happy
L’univers encore plus libre que le premier est rempli de quêtes annexes : assassinats, courses contre des brigands, correction de maris infidèles, recherches glyphes secrets, de plumes, de tombeaux anciens… Et d’ailleurs ces tombeaux, lorsque vous les aurez tous découverts, vous permettent d’accéder à l’armure ultime : l’armure d’Altaïr !
J’en profite pour faire une parenthèse sur les tombeaux. Pendant tout le jeu, on a bien l’ambiance Assassin’s Creed, c’est-à-dire quelques acrobaties pour pas mal de morts. Dans les tombeaux, on retrouve totalement l’ambiance Prince of Persia, beaucoup d’acrobaties pour peu de morts. Et contrairement à ce que j’aurais pu croire, ce n’est pas déplaisant puisque la caméra reste relativement docile (en comparaison à Prince of Persia) malgré quelques énigmes pas toujours évidentes.
À noter également que vous rencontrez plusieurs personnages qui vous aideront au cours de l’histoire, citons les deux qui m’ont fait sourire : un petit politicien qui s’amuse à philosopher, un certain Nicolas Machiavel, et un artiste amateur qui confectionnera la plupart de vos armes et autres gadgets, Léonardo da Vinci. Wink
Autre ajout important : là où Altaïr se noyait dans un verre d’eau, Ezio sait nager ! Et croyez-moi, c’est pas un luxe pour votre passage à Venise !
Vous disposez aussi maintenant d’un autre détail qui influence les gardes : votre renom. Si vous êtes connus dans la ville, les gardes vous prendront plus rapidement en chasse. Si vous êtes incognito, vous pouvez passer devant eux que ça ne leur fera rien. Faire des actions spectaculaires (assassinat dans la rue, vol (oui, on peut voler !), combat de rie avec des gardes) augmente votre renommée. Pour la faire diminuer, vous pouvez retirer des affiches Wanted de vous, soudoyer les hérauts ou assassiner les nobles qui parlent de vous (oui, se faire oublier en faisant un assassinat, bon… on n’est plus à ça près, hein…).

La bande son est généralement plus qu’acceptable, les graphismes sont magnifiques, comme le premier. En plus de cela, on a même des informations historiques sur certains bâtiments ou personnages que vous croiserez à travers les quelques cinq villes du jeu (mais dont seulement deux sont vraiment grandes : Florence et Venise). Honnêtement, par moment, les décors sont tellement beaux que j’aurais bien aimé qu’Ezio sorte un appareil photo ! Razz
En conclusion, le jeu est vraiment bon, malgré un bémol posé sur le système de combat qui n’a pas reçu que des améliorations. Mais en même temps, c’est compréhensible, puisque votre rôle n’est pas d’éviscérer toutes les forces de l’ordre de l’Italie de la Renaissance, mais bien d’éliminer discrètement vos cibles. Croyez-moi, ce jeu vous réserve bien des surprises, que ce soit au niveau scénarique que graphique.
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Assassin's Creed Empty Re: Assassin's Creed

Message par Le Loup Dim 21 Oct - 18:39

Je rédige ce test devant le générique de fin… just so you know…

Après avoir superbement sauté la première extension d’Assassin’s Creed II (connue sous le nom de Brotherhood), je me suis attaqué à la seconde : Assassin’s Creed Revelations.

Il s’agit donc d’une extension du II, donc de la vie d’Ezio, qui a maintenant 52 ans. Oui, moi aussi ça m’a surpris et je peux vous dire que plus vous irez dans le jeu et plus vous vous direz qu’il est quand même sacrément bien conservé pour son âge et son époque.

Dans cet opus, c’est la ville de Constantinople qui est à l’honneur, après une très rapide introduction à Masyaf, ville où nous avons rencontré Altaïr quelques siècles plus tôt.

Parlons donc un peu de la ville. Pour se permettre d’être la seule ville de tout le jeu (à quelques nuances près), il se fallait qu’elle valle le coup. C’est un choix qui, je trouve, ne casse en rien l’ambiance. Au contraire, on n’est pas interrompu par les changements incessants entre les villes pour aller récupérer tel item dans telle ville, etc… Certes, la ville est très grande (en même temps, Constantinople… enfin, je vais pas vous faire un cours, je rappelle que nous avons des étudiants en histoire parmi nous qui traiteraient du sujet bien mieux que moi) et assez cosmopolite. On y retrouve nos médecins, forgerons, tailleurs, et, découvert avec cet opus, les banquiers. En effet, avec votre arrivée à Constantinople, la ville va passer sous le contrôle des Assassins (contre celui des Templiers, au cas où vous ne l’auriez toujours pas compris…). La ville se divise, en gros, en plusieurs quartiers qui peuvent être contrôlés soit par les Assassins, soit par les Templiers, une manière de faire qui, si j’ai bien compris, était déjà présente dans Brotherhood. Il s’agit donc de reconquérir ces quartiers au cours du jeu en tant que quête annexe, une des nombreuses de ce jeu. Sinon, je trouve la ville un peu plus agréable que certaines villes italiennes auxquelles on aurait eu droit dans le II. En effet, les villes italiennes avaient souvent des rues assez larges, ce qui poussait Ezio à passer par la rue ou à faire un détour s’il voulait rester sur les toits. Là, les ruelles sont plus étroites et c’est donc d’avantage possible de rester sur les toits… et de profiter des tyroliennes !

La quête principale est assez simple : à Masyaf, vous avez vu la porte de la bibliothèque d’Altaïr et vous avez appris qu’elle nécessitait cinq clés pour s’ouvrir. Évidemment, toutes ces clés ont la bonne idée d’avoir toutes été cachées à Constantinople. Oui, ça peut paraître un peu neuneu comme ça mais le scénario le justifie assez bien. Entre autre lors des passages dans le passé. En effet, pour chaque clé récupérée, vous aurez le droit à une sorte de méga-flash-back où vous incarnerez Altaïr, plus tard dans sa vie et vous en apprendrez un peu plus sur l’ordre des Assassins et sur cet assassin légendaire qu’était Altaïr. Pour chaque clé, vous allez devoir passer dans une zone acrobatique (correspondant à peu près à ce à quo vous aviez eu droit pour retrouver l’armure d’Altaïr) qui sont souvent assez bien faites. Mais sinon, autour de cette quête principale se tisse un scénario assez compliqué (ou bien c’était moi qui était shooté) qui implique entre autres le Prince Suliman.
Parmi les autres quêtes annexes, citons ma préférée : recruter et entraîner vos Apprentis. En effet, en tant que Maître Assassin reconnu par la confrérie, Ezio peut entraîner des Apprentis. Vous pouvez donc les appeler en ville, ils se battent et reçoivent de l’expérience. Mais vous pouvez aussi les envoyer combattre dans d’autres ville bordant le pourtour méditerranéen. Là encore, ils gagneront de l’expérience jusqu’à devenir aux aussi Maître Assassin (mais ça prend vraiment du temps).

Vous pouvez aussi rénover toute la ville, ce qui vous permet d’avoir des revenus financiers plus importants, ou encore essayer de retouver tous les artefacts disséminés partout dans la ville. Ça pas l’air comme ça, mais rien que ces trois quêtes annexes (entraînement, rénovation et recherche), il faut facilement compter autant de temps pour les faire que pour finir le jeu en rush.

Autre nouveauté : Ezio porte sur lui un véritable arsenal : que ce soit la lame principale, les deux lames secrètes, la dague, les fléchettes empoisonnées, le pistolet, les couteaux de lancer, la lame secrète empoisonnée, en passant par l’arbalète que vous achèterez… bref, on a vraiment de quoi s’amuser ! Et le petit plus, la nouveauté, c’est l’arrivée dans votre sac de bombes ! Oui, des bombes ! Trois types pour être précis : bombes offensives (explosent et tuent les ennemis), distractives (font du bruit pour attirer l’attention des gardes) et stratégiques. La fonction des bombes stratégiques varient : certaines dégagent un nuage de fumée pour vous aider à vous échapper (ninja !!), d’autres disséminent des picots au sol qui empêchent vos ennemis de vous poursuivre, d’autres encore tachent les habits des ennemis avec du sang d’agneau pour leur faire croire qu’ils sont blessés et ainsi les rendre plus vulnérable… Toute une stratégie est à développer avec ces bombes… euh… stratégiques (f*ck you too, brain). Mais là où c’est vraiment fun, c’est que c’est vous qui fabriquez ces bombes ! Vous disposez d’un petit atelier où vous pouvez choisir la puissance de détonation, le déclenchement (temps ou choc) et l’agent effectif (l’effet que va faire la bombe). C’est terriblement amusant, par exemple, d’utiliser un étui collant et de coller une bombe agressive à puissance maximale sur la tête d’un garde !

Le bémol que l’on pourrait faire à ces bombes est que vous ne pouvez en porter que trois similaires de chaque type (donc un total de neuf bombes, similaires trois à trois). En pratique, par exemple, je ne les utilisais presque jamais… seulement quand je voulais m’amuser un bon coup !
Un problème récurrent mais dont il me faut tenir compte, c’est qu’en conséquent de l’armurerie ambulante que vous incarnez, il faut passer par un menu (rapide, certes, mais existant) pour changer d’arme en combat, ce qui casse un peu le rythme.

À part ça, la maniabilité reste toujours aussi honnête et agréable, rien à redire.

Le jeu possède aussi une partie Le Voyage de Desmond, où vous incarnez… enfin incarner… En fait, vous êtes prisonnier de l’Animus et vous êtes une donnée. Vous voyez par les yeux de la donnée en vue à la première personne et vous évoluez dans un couloir parsemé d’embuches et parfois d’énigmes. Moi je ne suis pas allé jusqu’au bout, ça m’a gavé, mais il parait qu’on peut en apprendre pas mal question scénaristique.
Question musique, c’est un petit bémol que je mettrais. La bande son est loi d’être mauvaise en soi, mais après le thème d’Assassin’s Creed II qui est vraiment mythique, c’est dur de percer.


En conclusion, ce jeu reste bien dans la lignée, apportant quelques ajouts (principalement les armes) et améliorations. C’est un jeu à conseiller à n’importe qui souhaitant découvrir un nouvel univers ou qui veut juste jouer les Yamakasi dans les rues de Constantinople !!
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Assassin's Creed Empty Re: Assassin's Creed

Message par Le Loup Mar 30 Oct - 17:16

Une semaine avant les vacances, j'ai acheté Assassin's Creed Brotherhood et je me suis donné un défi : tant que la semaine ne serait pas finie, je n'y toucherai pas ! Ca a été dur, mais je suis très fier de moi, j'ai réussi ! En revanche, là, c'est le quatrième jour de vacances et je poste ce test, ce qui constitue un peu un aveu quant à ma vie sociale.

Assassin's Creed Brotherhood, donc, ou juste Brotherhood pour ceux qui s'y connaissent un peu, est la suite directe de Assassin's Creed II et le volume qui précède Revelations. Il est parfois désigné comme le vilain petit canard de la saga. Voyons voir.

L'aventure commence à la seconde où le volume précédent s'était arrêté. On retrouve donc Ezio... là où on l'avait laissé (no spoil, no spoil...). Après quelques menues péripéties dramatiques, il se retrouve à Rome où il va essayer de lutter contre ses ennemis de toujours : les templiers. Il y retrouve Machavelli et, plus tard, Da Vinci.
Rome constitue ici la "ville-monde". Tout (ou presque) se passe dans Rome et ses environs. On y retrouve donc des ruines antiques (le Colisée, par exemple), qui sont autant des terrains d'escalade et d'acrobatie que des lieux de mystères. Une des premières particularités qui m'a sauté aux yeux est le nombre ahurissant de quêtes annexes. Citons parmi elles : lutter contre une secte (les adeptes de Romulus), retrouver des souvenirs datant d'ACII, contrats d'assassinats, défis, quêtes marchandes... Bref, un large panel d'actions qui peut nous occuper pas mal de temps.
Rome est une ville cernée d'un côté par la mer (...) et de l'autre par une plaine assez vaste et assez montagneuse. Et croyez-moi, cette plaine est vraiment agaçante ! Déjà, on peut rarement aller en ligne droite, puisqu'il y a un nombre suffisant de montagnes pour vous faire faire des détours tous les 200 mètres. On peut cependant noter que le jeu a développé le principe du cheval que l'on siffle, ce qui permet de faire surgir un cheval de n'imlporte où à n'importe quel moment. C'est parfois pratique, mais dès que ça devient un peu haut (c'est-à-dire 5cm), le cheval ne saute pas. Lorsqu'on est pressé, on préfère alors faire un méga-saut pour couper à travers la montagne, quitte à ruiner la moitié de sa barre de vie à l’atterrissage. Un autre moyen de déplacement sont les égouts, qui font office de téléporteur d'un lieu à l'autre de la carte. Ce principe, que l'on retrouvera dans Revelations, est très pratique, mais mal exploité. En effet, certains égouts sont situés très près d'autres sorties tandis que des zones entières sont inaccessibles.
Le bon point (mon préféré) est que ce jeu voit naître votre guilde d'assasins. Au bout d'un moment de jeu (que j'ai trouvé long), vous pouvez enfin recruter vos assassins, les entraîner, les envoyer en missions, etc... Moi perso, je m'étais donné un défi : ne recruter que des femmes. Eh ben vous pensez ce que vous voulez mais en ces quatre jours, j'ai plus que des Maîtres assassins et c'est trop la classe de les voir débarquer, mes colombes de la mort ! Razz
Le scénario... est assez confus. On voit qui est le méchant, mais il y a plein d'autres détails qu'on ne comprend pas très bien... On tue des cibles sans bien comprendre à quoi ça sert... Bref, dommage.
En revanche, le scénario "en 2012", c'est-à-dire lorsqu'on incarne Desmond, est très très bien, bien que dévoilé juste à la fin.

Que dire encore ? Que le finir en 4 jours, c'est un exploit, je pense, surtout vu le nombre de quêtes annexes que j'ai choisi de faire. Et, franchement, si vous avez l'occasion, ne faites pas comme moi : jouez-y dans l'ordre (quels boulets chez Virgin aussi...) parce que question scénario, je n'ai pas eu aucune surprise puisque tout était résumé au début de Revelations.

En conclusion, donc. ACBrotherhood est passé juste après ACII qui avait fait un vrai carton. Par principe, donc, c'est dur de passer après et le scénario étant un peu moins recherché que le II, c'est en partie pour ça qu'il est un peu mal-aimé. On peut le voir comme une transition entre le II et Revelations, mais ce serait un peu réducteur, parce que mine de rien, l'esprit Assassin's Creed est toujours présent : des graphismes formidables, des musiques plutôt bonnes (on retrouve le thème d'ACII) et une liberté totale de gameplay. Mais ce jeu a fait le choix de certains détails qui, s'il étaient des bonnes idées, on peut-être été mal exploitées (égouts ou chevaux (qui disparaîtront dans Revelations)). En revanche, c'est vrai que voir grandir sa guilde d'Assassins, c'est une nouveauté qui est vraiment géniale !


Sinon, comme certains le devinent, le test d'Assassin's Creed III va surement se faire, mais étant donné que je joue sur PC, il attendra au moins la sortie du jeu, autour du 22 Novembre si mes souvenirs sont exacts. Et étant donné en plus que je devrai attendre les vacances, pas avant le nouvel an... En supposant que tout aille bien !
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Assassin's Creed Empty Re: Assassin's Creed

Message par Le Loup Mer 26 Déc - 1:33

Vous l’avez attendu, le voici, en plus juste pour Noël ! Le fameux test du jeu qui a fait énormément parler de lui :


Assassin's Creed 121842




Scénario

Passons un peu sur cet aspect du jeu qui n’est pas négligeable. La gamme des Assassin’s Creed nous a habitué à des scénarios construits et à des dénouements à couper le souffle. On se souvient en particulier du I et du II, les extensions de ce dernier faisant un peu pâle figure par rapport aux deux piliers. Le troisième opus se devait donc de redorer le blason des Assassins ! Voyons voir s’il a réussi.

Dans ce troisième opus, donc, on continue de jouer Desmond Miles qui doit réussir à trouver le souvenir précis avant la date fatidique : le 21 Décembre 2012 ! Il va alors replonger dans le passé et incarner un métisse britannique-indien lors de la guerre d’indépendance. Outre les intrigues politiques qui se veulent (et qui sont) très réalistes, un vrai scénario est construit autour du personnage de Connor, votre héros, ce qui permet au jeu d’éviter d’être trop historique et donc un peu rébarbatif. Quant à l’histoire de Desmond, en essayant de spoiler au minimum, elle est bien plus développée que dans n’importe quel opus précédent.
Sur le point du scénario, donc, que des bons côtés !




Jouabilité

Personnellement, la prise en main des diverses modifications par rapport à l’opus précédent m’a posé quelques menus soucis mais on s’y fait très vite, comme partout. En règle générale, la maniabilité de Connor est beaucoup plus fluide que celle de ses prédécesseurs. Par exemple, lorsque l’on percute une personne dans la rue en courant, Ezio perdait l’équilibre et, s’il en percutait une seconde, tombait à terre. Connor, lui, les pousse sur le côté. C’est un détail, mais cela rend le jeu bien plus agréable.

Connor a également la possibilité de grimper aux arbres et de se déplacer ainsi d’arbre en arbre. C’est très pratique, mais on est en droit de regretter que les chemins sur les arbres soient relativement tracés. C’est cependant très pratique lorsqu’on est pressé.

Autre amélioration un peu technique. Dans AC II, lorsqu’on nageait, on passait directement du mode Nage en eau profonde au mode Marche en eau peu profonde via une petite escalade, ce qui était un peu bizarre. Ici, l’animation est beaucoup plus fluide et on voit Connor qui remonte progressivement de l’eau. C’est plus beau et plus pratique.

Connor est grimpe également mieux que Ezio ou Altair. Il peut atteindre normalement une corniche située à un niveau où Ezio ou Altair n’auraient pas pu l’atteindre à moins d’voir une amélioration.

L’OS de combat a également été amélioré. Je dois avouer que c’est ce point particulier qui m’a donné du fil à retordre lors de la prise en main, mais c’est aussi un des points que je trouve les mieux réussis dans toutes les améliorations du Gameplay. Lors des deux précédents opus, une riposte équivalait à un mort. Ici, lorsqu’on appuie sur le bouton Riposte, on a droit à un bullet-time au cours duquel on décide si on va le tuer (si on peut), le désarmer ou juste le jeter au loin. Ça peut paraître idiot, mais certains ennemis ne peuvent être vaincus que s’ils sont désarmés. De plus, personnellement, ça me permet de m’amuser à ne pas les tuer, justement. Je les désarme, puis les finis à main nues. Ils sont donc à terre, considérés comme éliminés, mais toujours vivants.




Décor

Outre les graphismes sensationnels, on retrouve un peu l’esprit du tout premier opus. En effet, on dispose de plusieurs villes reliées entre elles par la Frontière, une immense zone sauvage où vous pouvez croiser un peu toute sorte d’animaux : lapin, cerf, élan, castor, raton-laveur, mais aussi lynx et loup. En revanche (petite touche personnelle), je regrette que les loups aient le mauvais rôle en vous attaquant dès qu’ils vous voient… Cet endroit est à lui seul plus grand que la carte de Rome de Brotherhood (ce qui est énorme) !

Les villes sont Boston et New York. Elles sont très vivantes, la densité est très élevée. Personnellement, je me perds encore un peu dedans, mais au bout d’un moment, je devrais finir par les connaître.

Vous avez également une zone entière, un peu moins grande qu’une ville, qui est considérée comme votre domaine et qui correspond un peu au Monteriggioni vu dans Assassin’s Creed II : une zone qu’on peut améliorer au cours du jeu.




Divers
En plus des nombreuses améliorations ajoutées au Gameplay et aux graphismes, Assassin’s Creed III propose également tout un lot d’activités disponibles. Il y a bien sûr les petites quêtes annexes (poster des lettres, récupérer des livres…), mais l’une d’elle est toute neuve : la chasse. La Frontière est divisée en plusieurs zones de chasse dans lesquels plusieurs animaux évoluent. Et ces animaux, vous pouvez les chasser. Pour cela, vous avez le choix : vous pouvez les affronter à main nues (bonne chance pour les ours et les loups), les frapper avec vos armes standards (tomahawk, lame secrète), les avoir à distance (arc), mais aussi poser des collets ou les attirer avec des appâts. Bien sûr, cette activité n’est pas juste de la violence gratuite envers nos amis à quatre pattes. C’est aussi un moyen d’accumuler des ressources. En effet, tout comme Ezio fabriquait ses bombes, Connor est un petit bricoleur lui aussi. Il peut faire confectionner de meilleures armes avec ce qu’il chasse. S’il vous manque des ingrédients, vous pouvez encore les échanger dans les différents comptoirs disséminés dans la carte contre vos trophées de chasse !

Le jeu vous donne également la possibilité de contrôler un navire, idéal pour vous sentir comme Jack Sparrow ! En effet, totalement optionnelles, de nombreuses missions en mer sont disponibles. Vous contrôlez alors le navire avec la vue depuis la barre, ce qui veut dire que vous voyez ce que le capitaine voit (pas de vue à la troisième personne du navire, je veux dire). La maniabilité est très bonne et les combats très agréables à mener. Le bateau peut également recevoir des améliorations pour augmenter sa résistance ou ses armes, ce qui permet de varier les stratégies. Ce point est donc un autre ajout considérable et très positif !

Un petit point négatif, cependant : Les extensions du II (Brotherhood et Revelations) nous avaient introduits à la notion de guilde : des Apprentis que l’on pouvait voir progresser. Là, la guilde est encore présente, mais autrement. En effet, dans les opus précédents, les Apprentis étaient complètement optionnels et le choix était très libre (on se souvient du harem dont j’étais très fier dans Brotherhood !) Là, malheureusement, les membres de votre guilde, en plus de ne pas avoir spécialement le profil (ils n’ont pas de capuchon, se battent avec un peu n’importe quoi), sont prédéterminés. L’un est obligatoire et est débloqué dans le mode histoire. Vous pouvez choisir de débloquer les autres, mais vous ne pourrez pas les choisir. Puisqu’ils sont prédéterminés ainsi, ils ne peuvent pas non plus mourir. S’il leur arrive d’être éliminés lors d’un combat, ils sont juste blessés et, après une période de convalescence, seront de retour. Voilà, moi, je ne me sens pas libre avec ça…

Assassin’s Creed II avait également un thème musical bien particulier et bien prenant qui collait parfaitement et qui restait en tête. Brotherhood l’avait repris et Revelations avait tenté d’innover mais s’était cassé la figure. (À vrai dire, moi le thème de Revelations, je l’aime bien mais à priori c’est pas le cas de tout le monde. En plus c’est vrai qu’il est moins dynamique que le thème du II). Là, Assassin’s Creed III dispose aussi d’un thème bien à lui qui est dans la même veine que le thème du II : un thème calme, émouvant à qui un remix plus dynamique va très bien. Je profite de ce passage sur la musique pour vous dire que Lindsey Stirling a fait un mix de ces deux thèmes au violon et ça rend très très bien (je pense que je préfère celui-ci à l’orginal). Le lien est ici. Donc sur ce point, c’est un franc succès !





Conclusion
Bien sûr, pour ce test, j’ai dû rusher comme un malade et c’est au cours d’une deuxième session (encore en cours) que j’ai pu accéder à tout ce qui ne touche pas au scénario. Je me suis d’ailleurs rendu compte que (et vous l’avez sans doute deviné) le nombre de quêtes annexes est juste impressionnant !

Il comporte des hauts et des bas, mais vraiment beaucoup plus de hauts (le seul bas que je mets est la disparition de la guilde libre et le fait que mon ordi ne soit pas assez puissant et de fait, fasse ralentir le jeu). Ce jeu est une franche réussite. Non seulement il apporte un semblant de conclusion à la trilogie, mais il redore le blason par la même occasion.

Je ne peux que le conseiller à tous. Il est vraiment superbe !
Le Loup
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